HÉCATOMBE À DUMFRIES

Le boulevard Queen Victoria au coeur de Dumfries sera fermé jusqu'à demain matin, prévoient les autorités, ce après l'attentat le plus meurtrier (et le plus inattendu) de toute l'histoire du West New Holland. Le dernier attentat terroriste perpétré sur l'île remonte à 1972, où une personne était décédée dans l'explosion d'un bureau de poste dans l'ancienne ville de King George.

Voici un rappel des faits.
18h35: L'autobus numéro 4 part du terminus University de Dumfries en direction du terminus Enola. Plusieurs étudiants sortent de leurs cours et l'autobus est presque plein. Notons que le bus numéro 4 dessert tout l'ouest de Dumfries avant de piquer au Centre-Ville et il devait ensuite longer le boulevard Lakeshore jusqu'à Enola.
18h43: Alors qu'il s'engage sur le boulevard Queen Victoria, près du port de Dumfries au nord du centre-ville, on rapporte qu'une violente explosion causée par une bombe artisanale placée sous un banc aura soufflé tout l'avant de l'autobus, causant dans l'immédiat la mort de la chauffeuse, Janet Wellington, 58 ans, grand-mère de deux petits-enfants vivant dans l'ouest de Dumfries. Sont aussi décédés sous le coup deux étudiants assis à l'avant du bus; Gurpreet Arjan, 22 ans, complétant un bac en économie et Stefania Conti, 20 ans, étudiante en urbanisme. Le boulevard, très achalandé avec ses restaurants et ses commerces, aurait sombré dans un silence complet avant que l'hystérie ne s'empare des citoyens se trouvant sur place.
18h45: Arrivée des autorités. Transport des blessés en direction du Dumfries General Hospital et de l'Hopital Vierge Marie de l'Incarnation de Levasseur. Évacuation du périmètre.
18h50: La télévision nationale, la WNHT, reçoit par courrier recommandé une lettre de ceux qui revendiquent l'attentat, le Mouvement Renouveau Patriote, qui, citons-le, «Veut l'indépendance immédiate, totale et complète d'une Nouvelle-Hollandre libre et francopohone» et souhaite «l'éradication des ethnies qui souillent notre langue et qui participent à notre lente assimilation».
19h04: Susan Jenkins, 36 ans, avocate, succombe à ses blessures au Dumfries General Hospital. Il s'agira de la quatrième victime.

Des 19 blessés, 3 seraient dans un état critique à l'heure actuelle. Les autorités font des pieds et des mains pour trouver les coupables. On rapporte l'annulation de tous les vols en direction de Perth. Les maires de Dumfries, de Curé-Montigny et d'Enola ont déclenché l'État d'urgence à l'intérieur des frontière de leurs municipalités. On attend une réponse imminente du gouvernement face à cette menace terroriste qui saisit d'horreur tout le West New Holland.

On rapporte que des roches auraient été lancées sur les vitres de la marie de Curé-Montigny. On rapporte aussi que le maire, anglophone, de Curé-Montigny, aurait reçu des menaces de mort.

On ne sait que penser de ces évènements. Peu de gens dormiront ce soir sur l'île alors que tous sont en état d'alerte.
Plus de nouvelles sous peu.

Par dépêche, Canberra a affirmé être «prête à agir» dans toute éventualité et serait même prête à déployer les «forces armées de la fédération afin de protéger les citoyens australiens du West New Holland». L'Administrateur général aurait de plus affirmé que le gouvernement de Canberra et toute l'Australie se voit profondément atterrée par ces évènement «qu'on ne croirait pas possible d'arriver dans une nation moderne et libre».

On annonce de plus qu'une cinquième victime aurait perdu la vie des suites de ses blessures. Il s'agit de Victoria Gonzalez, 16 ans, étudiante à la Sir Frank MacFarlane High School de Dumfries. Sévèrement atteinte par un projectile de métal l'ayant atteinte au crâne, la jeune Victoria n'aura pas survécu plus d'une heure après les événements.

Des actes dans se genre sont innaceptable! Les parti d'oposition travailleront avec le gouvernement pour mettre en place des mesures. Nous attedons toujours la réaction du Premier-Ministre.

La Coalition pour l'Indépendance vient à l'instant de relâcher une dépêche condamnant «cet odieux crime contre d’innocents citoyens Néo-Hollandais» et répète n'avoir aucune implication avec le Mouvement Renouveau Patriote dont la Coalition «vient d'apprendre l'existence, en même temps que tous les Néo-Hollandais».

Alors que de Dumfries jusqu'à Enola, les gens restent avec crainte chez eux, des regroupements spontanés contre la violence ont prit forme à St-Jean-Baptiste, Levasseur, Notre-Dame du Sacerdoce et Bout-de-l'Isle. «L'indépendance, oui, la violence, non» ont scandé les manifestants qui, sans pancartes, ont délaissé souper, devoir et travail pour brandir leur drapeau néo-hollandais dans les rues de leur municipalité.

On vient à l'instant d'arrêter tout service de taxi et d'autobus à travers toute la baie de Saint-Jean. La police municipale d'Enola bloquerait le boulevard Lakeshore à la frontière d'avec Levasseur pour éviter tout mouvement de masse.

22h30

On affirme, sans confirmation, que deux personnes auraient été interpellées par les autorités policières à Levasseur dans l'histoire de l'attentat terroriste ayant survenu plus tôt en soirée à Dumfries, de l'autre côté de la baie de St-Jean. Il s'agirait de Simon Montigny, 19 ans, vivant chez ses parents et Olivier Lepailleur, 20 ans, étudiant en biochimie à la University of West New Holland. On ne peut pour l'instant donner aucune autre information.

Du côté de Curé-Montigny, les menaces de mort à l'égard du maire seraient sans fondements, on le répète, les menaces de mort à l'égard du maire seraient sans fondements aux dernières nouvelles.
Puisque les routes sont paralysées, on vient aussi d'annoncer que les centres communautaires de Levasseur, de Dumfries et d'Enola seront à disposition des citoyens bloqués.

Des informations filtrant des autorités policières de Levasseur indiquent que les centrales électriques Néo-Hollandaises seront hypothétiquement visées par d'autres attentats du Mouvement Renouveau Patriote.
« Il y a des risques confirmés que des coupures d'électricité momentanées auront lieu tout au long de la nuit à venir. Nous travaillons en étroite collaboration avec les fournisseurs privés d'électricité et nous surveillons tous les déplacements sur les grandes artères routières. Si nouvel attentat il y a, il n'y a rien que nous n'aurons pas pu faire pour l'empêcher».

Les autorités policières auraient dispersé les regroupements populaires spontanés s'étant formés dans les municipalités francophones afin d'éviter toute situation potentiellement dangereuse.

INTERVENTION DE L'ARMÉE
Retour au calme dans les rues du West New Holland.

Est arrivée de l'Australie un contingent de troupes qui s'est chargé de maintenir le calme et l'ordre dans un West New Holland paralysé, au lendemain de l'attentat terroriste ayant coûté la vie à cinq néo-hollandais alors qu'une puissante déflagration a soufflé l'avant de l'autobus numéro 4 faisant la liaison University-Enola.

Les deux suspects arrêtés dans cette affaire ont été relâchés tôt dans la journée. De fausses pistes auraient mené à leur arrestation.

On ne rapport plus aucune nouvelle du Mouvement Renouveau Patriote, alors que la présence de l'armée a permis au calme de revenir dans les rues. Les transports sont à nouveau autorisés à traverser la frontière Enola/Levasseur et les services de taxi et d'autobus reprendront dès demain leurs horaires habituels. Des militaires assureront la sécurité des services d'autobus et des différents lieux publics.